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Shoot and Kill
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Shoot and Kill
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16 septembre 2005

Godzilla Final Wars (Gojira : Fainaru uôzu), 2005, Ryuhei Kitamura, Japon

godzilla

Synopsis :
Des monstres attaquent la Terre, des extra-terrestres tuent les monstres, Godzilla combat les extra-terrestres. Tadaaaaaaam !

Pour fêter les 50 ans de notre bêbête préférée, j'aurais préféré n'importe qui derrière la caméra plutôt que Kitamura. Mais ça, c'était avant de voir le film. Pour faire simple : Godzilla Final Wars fait partie des meilleurs kaiju eiga récents qu'il m'ait été donné de voir avec la trilogie Gamera de Shusuke Kaneko (aux oubliettes les Godzilla des 90's). Tout est là pour ranimer la nostalgie de l'époque Inoshiro Honda et consorts : les maquettes plus ou moins réussies, les mecs en déguisements caoutchouteux, les rebondissements naïfs. Un bonheur.
Je dois être assez maso je pense, je déteste le cinéma de Kitamura et je vois pourtant tous ses films. En même temps ça m'octroie plus de raison que quiconque de donner mon avis (négativement pas cool). Versus, Aragami (le Duel Project avec 2LDK, qui lui est bien sans plus, ce qui est mieux que "à chier avec mention"), Skyhigh, Alive, Azumi, pas un pour remonter le niveau. Même Heat After Dark est chiantissime alors qu'il ne dure que 45 minutes. Un exploit. En plus on me l'avait vendu comme son meilleur film, bravo. Mais là je suis obligé de ranger mes à-prioris bien au fond de mes poches, Godzilla Final Wars est une sorte de rêve d'enfant, le film que j'avais toujours voulu voir. Fun, décomplexé, jouissif, une certaine idée du bonheur. Une poursuite en moto nawakesque qui pourrait bien être MA scène d'action de l'année, un combat entre gros streums se terminant en partie de foot à échelle terrienne, j'en passe et Jacques intercepte. Mercenaires. D'acier. Hérazade.
On voit que Kitamura connait ses leçons kaijuiennes sur le bout du coeur ou par doigts malgré quelques réminiscences matrixiennes de mauvais aloi. Mais on ne lui en veut pas. Enfin moi je ne lui en veux pas. Qui peut se targuer, cette année en tout cas, de m'avoir fixé un sourire au visage pendant 2 heures ? Hein, qui ? Et ben oui personne. La musique de Keith Emerson est quant à elle un véritable plaisir coupable et régressif avec ses synthé Bontempi. Et voir Don Frye en militaire moustachu et véritable usine à punchlines l'est tout autant. Si on l'avait vu faire des prises de catch sur le E.T.'s je crois que ç'eut été le Nirvâna. Et vive Mothra la mite géante !
Alors oui c'est mal branlé et c'est moche (rhoo les CGI foireux, j'aurais jamais cru ça possible en 2005), mais qu'est-ce qu'on prend son pied !

Trailer
Extrait de l'OST

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