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Shoot and Kill
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Shoot and Kill
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27 septembre 2005

Critiques Express

Pas d'idées ? Rien à dire sur un film ? La flemme d'écrire ? Aucun soucis, les critiques express (marque déposée) vont me permettre de lyncher un film en 5 lignes dans la plus pure tradition française. Formidable !

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Land of the Dead, 2005, George A. Romero, USA

Attendu comme le messie par les zombiephiles de l'ancienne génération, Land of the Dead est franchement en deça de ce que tout le monde espérait. Reste un actioner (parce que c'est bien de ça dont il s'agit) carré, sec et sans fioritures qui aurait très bien pu être réalisé par Big John dans les années 70/80, loin des productions récentes du genre donc, c'est pas plus mal. Et aussi la bonne surprise de voir des séquences plutôt craspec pour un film aussi bien distribué. Pas mal mais peut mieux faire. Ouah la conclusion facile du mec qui prend de haut hé.

bullets

Bullets over Summer (Baau Lit Ying Ying), 1999, Wilson Yip, HK

Le haut du panier du neo-polar HK, misant tout sur les relations humaines et le réalisme (enfin on est à HK quand même). Wilson Yip signe un film assez étrange de par le fait qu'au bout de 20 minutes l'intrigue policière se mue en comédie (dramatique) de moeurs quand les deux flics utilisent l'appartement d'une vieille dame comme planque. Pour mieux revenir à sa forme initiale dans la toute dernière partie. Il n'y a que deux gunfights dans tout le film mais orchestrés avec maestria (superbe casse). Bullets over Summer a permis à Francis Ng d'être véritablement reconnu en tant qu'acteur et de faire partie de ceux sur qui il faut compter, avec Lau Ching-Wan bien sûr.
Wilson Yip vient de réaliser SPL (Sha Po Lang) qui, d'après les premières projections, pourrait bien être le meilleur film HK depuis une quinzaine d'année. Un polar bien hard-boiled avec Donnie Yen et Samo Hung, déjà là ça fait mal, et des combats sanglants. Tout pour (me) plaire donc.

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Un Seul Bras Les Tua Tous (One-Armed Sworsdman), 1967, Chang Cheh, HK

Premier volet de la trilogie du Sabreur Manchot (qui en comporte bizarrement trois, alors que lui n'a qu'un bras, la vie est injuste), Un seul bras les tua tous introduit de façon remarquable la mythologie de ce célèbre personnage, adaptée moultes et moultes fois au cinéma (et dont The Blade de Tsui "Dieu est parmi nous" Hark est un des plus beaux, sinon LE plus beau, fleuron), et on retrouve avec plaisir tout ce qui fait le charme des productions Shaw : les décors de studios kitsch et chaleureux, les rebondissements naïfs, les combats sans merci, le mièvre qui côtoie l'horrible. Du cinéma populaire de qualité. Sûrement un des films les plus représentatifs de la Shaw des 60's. Parfait pour ceux qui veulent découvrir tout un pan de l'industrie cinématographique HK.

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Le Bras de la Vengeance (One-Armed Sworsdman Return), 1969, Chang Cheh, HK

Inférieur à son prédecesseur de par sa construction sur-linéaire, Le bras de la vengeance envoie par contre le bois au niveau des combats. Ca n'arrête pas une seconde. Ce qui aurait pu être une grosse boucherie jouissive se transforme hélas en une succession de séquences plates de par leur répétitivité. En fait il faut regarder le film en se demandant ce que Chang Cheh va bien pouvoir trouver ensuite. Des armes plus démentes (matez les jolis enjoliveurs crantés sur la capture), plus de morts, plus de sang. Mais ca ne suffit pas. Dommage.

jacket

The Jacket, 2005, John Maybury, USA

Hop, un thriller moderne pseudo-alambiqué de plus. Teinté de SF en sus. Le concept est intéressant, dommage que ce ne soit pas exploité à fond. En fait je me suis fait plutôt chier, le film n'est pas nul, loin de là, mais rien ne m'a bousculé durant les 2 heures qui se déroulaient devant mes yeux las. Ah si, une chose quand même : Keira Knightley devrait éviter de jouer des rôles sérieux. Surtout avec un acteur brillant comme Adrien Brody en face d'elle. Parce que la voir :
- se mordiller la lèvre pour faire style "je réfléchis"
- gueuler avec une voix d'homme pour faire style "je m'énerve"
- montrer ses nichons pour faire style "je suis une femme maintenant et je joue dans des films matures"
ça va 5 minutes et c'est ça qui m'a complètement sorti du film. Ca parait con mais c'est incroyablement insupportable. Et l'adverbe "incroyablement" me permet d'insister sur l'adjectif "insupportable". Merci la grammaire française.

perdita

Perdita Durango, 1997, Alex de la Iglesia, Mexique/USA

Alors je ne sais pas s'il s'est servi du roman original de Barry Gifford ou de son adaptation en BD par Bob Callahan pour le film, mais le côté "too much" de certaines séquences me fait pencher pour la seconde solution. En même temps, c'est un peu un pléonasme, Alex de La Iglesia n'est pas réputé pour sa sobriété. Il faut que ça gueule, que ça gesticule, que ça bouge. De film en film, on retrouve les mêmes défauts (rythme surtout) et les mêmes qualités (direction d'acteurs, volonté de surprendre), c'est pour ça qu'on l'aime notre gros nounours barbu. Pour ceux qui ne connaissent ni le roman, ni la BD (haaaaaaaan) ça parle de vaudou, d'enlèvement, de sorcellerie et d'amour. Tout ça à la sauce mexicaine. Relevée donc. J'explique pour ceux qui n'auraient pas saisis.

Ah ben jusque là, ce système me plait bien. Hop, adopté à l'unanimité de mon unique voix qui est la mienne.

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Commentaires
R
me suis endormi sur land of the dead. et le pire c'est que j'ai même pas fait de cauchemar
D
Qui a dit que t'avais le droit de pas être d'accord ?<br /> Allez ouste !
G
Pas d'accord pour la critique de land of the dead. Mes explications viendront bientot avec ma critique, sur mon blog evidemment.
E
Pffff, moi qui osait pas faire des critiques trop petites, ficht je te hais définitivement (c'est totalement gratuit et remplie de mauvaise foi)
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