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Shoot and Kill
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16 août 2005

Six-String Samurai, 1998, Lance Mungia, USA

sixstring1
- Houston, Houston, y a un sélénite qui nous prend la tête.

Synopsis :
1957. Les russes ont envahi les Etats-Unis après la seconde guerre mondiale et les derniers américains ayant échappé au bombardement atomique viennent se réfugier à Las Vegas désormais baptisée Lost Vegas. Elvis est leur roi.
Mais quand Elvis meurt, Vegas a besoin d'un nouveau King !
Des 4 coins du désert que sont devenu les USA émergent des sabreurs rockeurs se dirigeant vers Vegas pour remplir ce rôle. Problème, La Mort elle-même en fait partie et est bien décidée à ne pas laisser leur chance aux autres.

Post-nuke....
Chambara....
Rock'n'roll....
Normalement là les amateurs de bizarreries se ruent chez leur fourgueur de came dévédéifique le plus proche pour se procurer la "chose". Et ils auront raison ! Entre Mad Max 2 et Yojimbô, on peut à présent placer Six-String Samurai. Avouez que c'était pas si évident que ça hein.
Début du film : un homme ayant une guitare dans le dos (six cordes, caisse creuse, 1957) se bat au sabre contre des gars redevenus primitifs, limite des mutants radioactifs beuaargh (le mutant radioactif beuaaarghe beaucoup). Ces blaireaux s'attaquaient à une mère et son fils (morte la mère d'ailleurs, et aussi salée qu'on dit). Alors ok il fait son kéké le gars (qui se prénomme Buddy) mais maintenant il doit se coltiner un gamin qui s'exprime par piaillements insupportables. Ce dernier le suit partout, malgré la réticence du guitar-hero sabreur pas manchot. D'ailleurs, à la moindre occasion il tentera de le lâcher à quiconque en voudra (une famille de cannibales et un nain body-buildé en l'occurence). S'exprimant peu mais bien, c'est-à-dire à l'aide de sentences définitives auxquelles personne ne trouve rien à redire (ce qui est le but donc), Buddy est ce qu'on appelle dans mon jargon anti-surfeur un poseur/frimeur. De toute façon, c'est tout le film qui est poseur, mais dans le bon sens du terme ! En gros, c'est le film cool par excellence : bande son surf/rockabilly/country (merci les Red Elvises), idées jouissives, tout pour le fun. Alors ok c'est pas mal cheap mais la mise en scène dynamique et la bonne humeur qui se dégage du film ont vite de compenser ça.

sixstring2

Jeffrey Falcon, qui co-signe le scénario avec Lance Mungia et qui incarne le rôle principal, fut de 88 à 95 (environ) un des gweilos préféré du ciné HK (ainsi que la clique Cynthia Rothrock and co). Méconnaissable dans Six-String Samurai, on a peine à croire qu'il s'agit du même mec que dans Inspectors Wear Skirts ou She Shoot Straight. Barbe de 2 semaines, grosses lunettes, costard (sale mais quand même), et bien sûr la cool-attitude dont je parlais précédemment. On voit là l'homme d'expérience pendant les combats au sabre ou au corps à corps. Il virevolte, il saute, quelle souplesse, pour un peu il pourrait jouer dans les cinq dernières minutes avec Raymond (comprenne qui voudra) ! Et chose importante à signaler, tout cela avec le respect du genre. A part ça ? Hé bien on a des hommes du vent habillés en cosmonaute, La Mort et ses trois accolytes armés d'arcs et de flèches, un combat de guitare rock'n'roll vs. heavy metal, des russes avec des fusils pas armés....
'comprend pas que personne n'ait encore pensé à le distribuer en France...

Trailer (clic droit + enregistrer sous)

Extraits de l'OST (clic droit et.....vous savez quoi faire) :
- Love Pipe
- Fly Away Little Butterfly
- Boogie On The Beach

- Hungarian Dance
- Jerry's Got A Squeeze Box
- Lonely Highway Of Love - Ochi Chornie

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