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Shoot and Kill
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12 août 2005

Le roi Singe (A Chinese Odyssey), 1995, Jeff Lau, HK

chinese_odyssey_2

Synopsis :
Le Roi Singe est un être surhumain, un immortel, mi-homme, mi-singe, il est plein de pouvoirs. Il parcourt la Chine Médievale avec son maitre pour récupérer les saintes écritures... mais il en a assez, décide de n'en faire qu'à sa tête et renie son maitre. Les Dieux, déçus par son attitude, le défient et le réincarnent 500 plus tard en simple voleur. Plus rien ne subsiste de sa mémoire à part quelques rêves récurrents. De nombreuses aventures, des combats et des relations émotionnelles l'attendent.

Divisé en deux parties distinctes d'1h30 chacune (La boîte de Pandore et Cendrillon), le film possède cependant un contrat des charges identique pour les deux : créer un énorme bordel sans queue ni tête, un tourbillon d'émotions fortes pour recracher le spectateur un peu plus con qu'il ne l'était déjà avant de regarder le film. Et je dois bien avouer que c'est totalement réussi. En gros, Le Roi Singe prend tout ce qui fait le succès du ciné HK depuis deux décennies et mélange tout ça : comédie burlesque parfois grasse mais toujours hilarante (le fameux mau lei to), wu-xia décomplexé, délires loufoques. Et cela sans jamais être indigeste. Bon, il évident que ça laissera pas mal de monde sur la touche à partir du moment où ça part en saucisson (au bout de 2 minutes donc). Mais qui peut résister à Ng Man-Tat donnant une vingtaine de coups de pieds dans les parties génitales de Stephen Chow pour tenter d'éteindre le feu qui y prend ? Hein qui ?!
Comment parler d'un tel film sans sombrer dans la folie ? Et bien en utilisant la solution dite "du gros flemmard" : citer certaines séquences résumant à la perfection à quoi on a à faire. GO !
- Stephen Chow courant sur les mains aussi vite que Carl Lewis sur les jambes pour échapper à une araignée géante
- un Roi Taureau dont l'armée est constituée de ses puces qui grandissent à l'échelle humaine
- 20 minutes où on répète 36 fois la même séquence dans une grotte avec Stephen Chow qui court, et qui court, et qui court...
- des changements de corps destinés à ce qu'on ne comprenne définitivement plus rien à quelque chose dont on ne comprenait déjà pas grand chose (justement)
- un maître bouddhiste chantant son psaume sur l'air de "Only You"
- un Roi Singe qui tabasse un Roi Taureau avec une massue géante de 20 mètres de long
- un village qui va rentrer en collision avec le soleil à cause d'une tapette métallique géante qui le propulse en se secouant (!)
Et malgré tout ce délire, on a le droit à des scènes sombres et violentes et une fin magnifiquement triste. Voilà pourquoi le cinéma HK reste un de mes préférés, on ne sait jamais à quoi s'attendre et on peut tout se permettre. C'est ça prendre des risques, quelque chose que l'on ne connait pas trop de par chez nous.

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