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Shoot and Kill
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21 juillet 2005

4 Dollars de Vengeance (Cuatro Dolares de Venganza), 1966, Espagne/Italie

4dollars1
- Ay ! Régarde amigo, yé fabriqué oune lance-pierre yéant pour combattre la cavalerie.
- C'est astucieux.                                                                                                    

Synopsis :
Le Lieutenant Dexter, héros de guerre, se voit proposer une ultime mission : escorter une grande quantité d'or jusque Washington. Il est hélas pris dans une embuscade dont il sera l'unique survivant. Injustement accusé de traitrise et de vol puis condamné aux travaux forcés, Dexter va tout faire pour se venger. Ca va barder ! Mouahahahahah ! MOUAHAHAHAHAHAHAH !

Vous aimez les combats mous ? Les poursuites à cheval accélérées ? Les péripéties et rebondissements fantaisistes ? Les sidekicks mexicains avec des dents en moins (le mexicain a toujours une dent en moins) ? Les romances niaises et naîves ? Les morts qui tombent en se tenant toujours le milieu du ventre qu'ils soient touchés au pied ou à l'épaule ? Les plans qui resservent plusieurs fois par économie de moyen  (hilarante séquence du bal au début et à la fin du film) ? Les gentils qui se vengent avec la barbe parce que la barbe ça fait méchant ? Les doublages de film fait par 3 glandus pour 40 personnages ? Les mexicains qui ont un cheveu sur la langue (parce qu'en plus d'avoir une dent en moins, le mexicain sossotte) ? Robert Woods qui serre les dents quand il est pas content et qui les desserre quand tout va bien ? Les décors magnifiques d'Alameria ? Les séquences d'évasion surréalistes ?
4 Dollars de Vengeance est fait pour vous ! Enfin pour moi c'est sûr et c'est déjà bien. Comme ça on pourrait croire qu'on a à faire à un beau nanar mais que nenni, juste du cinéma d'exploitation comme nous en offrait des tonnes les années 60 et 70. C'est efficace, bien mené, sans prétention ; tout s'enchaine tellement vite et signalons-le, n'importe comment, qu'il est impossible de trouver le temps long. A savoir qu'il s'agit du film préféré d'Ingmar Bergman (Cris et Chuchotement est complètement repompé dessus, il l'avouera lui-même dans sa biographie) et qu'il fut le plus grand succès du box-office américain pendant près de 150 ans. Un exploit qu'on est pas près d'oublier.

Trailer qui sent bon le mexicain avec une dent en moins mais un cheveu sur la langue (c'était ça ou une jambe de bois).

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Commentaires
_
trop marrant le sous-titrage ;o)
H
Je veux le voir ! :snif2:
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