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Shoot and Kill
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Shoot and Kill
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20 juin 2005

Mais quels goûts de chiotte (et pourtant Dieu sait que léchouiller une cuvette sale est un des plus grands plaisirs de la vie) !

C'est en cherchant une introduction drôle, instructive, montrant mon extraordinaire et infinie érudition (merci Fripounet magazine) que je suis tombé là-dessus :

Salut c'est moi Nono
J'suis le robot héros
Cadeau d'Ulysse
Pour Télémaque son fils

Epatant non ?
Le rapport avec le sujet qui est censé nous préoccuper est sans équivoque : est-ce que oui ou non Nono est le diminutif d'Arnaud ?
Le mystère demeure.....mais ne se rend pas...
Et voilà comment l'on crée la transition parfaite vers la suite de mes rocambolesques, mais néanmoins sans intérêt, aventures.

15 - Le Voleur de Bagdad (The Thief of Baghdad), 1940, Michael Powell
Magique, féerique, bluffant, envoûtant. Quand on a 6/7 ans et qu'on commence à comprendre le véritable sens des images qui bougent, des films comme le Voleur de Bagdad ou Jason et les Argonautes sont un véritable bonheur. Les contes des 1001 nuits m'ont toujours passionnés, alors voir ça en direct live from Bagdad, avec des effets spéciaux grandioses et qui n'ont absolument pas vieilli, c'est véritablement euphorisant. Des tapis magiques, des génies, des créatures gigantesques, l'ambiance orientale, formidable ! La séquence de la danse avec la statue de la déesse Vishnu reste indémodable. Malgré tout, dans le genre, je préfère largement le fabuleux téléfilm franco-italo-suisse" Les 1001 Nuits" de Philippe de Broca avec Thierry Lhermitte, Catherine Zeta-Jones et Gérard Jugnot. Sans blague !
A savoir que Michael Powell a réalisé le génialissime Peeping Tom (le Voyeur, 1960), qui n'a vraiment pas grand chose à voir avec le film dont on parle ci-dessus.

14 - Honkytonk Man, 1982, Clint Eastwood
Pourquoi ce choix étonnant parmi toute la filmographie de celui qui fut l'homme sans nom ? Impitoyable, les Proies ou Ca va cogner étaient pourtant plus évidents à citer. Hé bien je ne sais pas vraiment, une grande partie de son oeuvre (en tant qu'acteur ou réalisateur) m'est passée devant les yeux et Honkytonk Man est sûrement le film qui m'a le plus touché. Avec un Monde Parfait. Voir ce chanteur de country (noble musique s'il en est) à l'article de la mort, tuberculose oblige, se prendre d'affection pour un jeune garçon de 14 ans (qui n'est autre que son fils, Kyle) est terriblement émouvant. Surtout quand on a vécu une expérience similaire. Enfin il jouait pas de country. Il était même pas musicien en fait. Il arrosait les ruches d'abeille dans le midi. Et il n'avait pas la tuberculose après réflexion. Une allergie au pollen plutôt. Ce qui est plutôt chiant pour un apiculteur il faut bien l'avouer. Pourquoi je parle d'un con pareil ?

13 - Le Bal des Vampires (The Fearless Vampire Killers), 1967, Roman Polanski
Une fois de plus, un film qui a marqué ma jeunesse. Décidément, c'est à croire que je n'ai rien vu d'intéressant depuis. I'm an old-fashioned man, I love Guy Lux. Hail Denis Papin !
Le mythe vampirique tourné en dérision par Polanski m'a toujours amusé, et malgré cela, il se permet une fin d'un pessimisme rare. Bien sûr, j'aurais très bien pu mettre Chinatown, que je vénère tout autant, à la place; mais je dois bien avouer que l'affaire Sharon Tate assassinée par Charles Manson alors qu'elle était enceinte m'intrigue de façon plutôt malsaine. Le syndrôme du chromosome déviant (le 22 bis après de longues et peu fructueuses recherches auprès du fan-club urugayen d'Urgences) frappe à nouveau. Le score crépusculaire de Krzysztof Komeda (compositeur attitré de Polanski) enchante dès les premières secondes et l'air du générique de fin n'est pas près de quitter nos oreilles engourdies par le froid vu qu'on regardait la télé dehors en hiver con comme on est.

12 - Maverick, 1994, Richard Donner
Hé bien non, Maverick n'a rien d'un grand film. Mais l'euphorie qu'il procure à sa vision suffit à ce qu'il figure ici. Richard Donner a su donner un souffle épique alors qu'il n'en méritait pas tant. Sans oublier que je m'esclaffe comme un goret à qui on chatouille la truffe à chaque fois que je regarde Maverick. De la partie de poker du début à l'inoubliable scène de la diligence (perfection ? Allez, perfection, un moment de bravoure comme on en fait plus, et je dis ça sans pensée nostalgique poussiéreuse et malodorante) en passant par le passage des indiens et du ruskoff. Ai-je déjà dit que j'adorais Graham Greene ? Pas l'écrivain, l'autre. Il reste cantonné au rôle du gentil indien (Danse avec les Loups, Coeur de Tonnerre) et il le fait très bien. De toute façon, pas un acteur n'est à jeter, tous s'amusent comme des petits fous, et nous aussi par la même occasion.
-See that hawk? You know what it means?
-No. What does it mean?
-Nothing. But you didn't know that did you?
Mouahahahahaha ! Ok....

11 - Un Jour sans Fin (Groundhog Day), 1993, Harold Ramis
Harold Ramis et Bill Murray c'est quand même deux des acteurs principaux de Ghosbusters, un des fleurons du cinéma fantastique des 80's (pourquoi il est pas dans ma liste d'ailleurs celui-ci ?). Un film basé sur un gimmick (ici un homme vivant la même journée à l'infini) est toujours risqué. L'utilisation du-dit gimmick pouvant lasser sur la longueur. Ici, il n'en est rien. Ramis exploite à merveille son sujet, jusqu'à la moelle même.
Bill Murray avec sa mine de chien battu était parfait pour incarner le rôle du minable présentateur de chaîne locale, son évolution tout au long du film est merveilleuse et carrément crédible, si tant est que l'on peut s'imaginer comment nous réagirions dans pareille situation, moi je peux, mais est-ce donné à tout le monde ? Ah ah ah permettez-moi d'en douter ah ah ah. Et il est intéressant de signaler que le film résiste à son propre sujet : passez-vous le à l'infini et ce sera toujours aussi bien.

Et allez, 5 de plus ! Ils sont sympas n'empêche ces nègres serbes. Parlent pas un mot de français, z'écrivent vite et demandent rien sauf un canapé. Enfin un truc pour s'asseoir. Une caisse en bois quoi.
Oui bon, le cinéma américain est en majorité mais je vous rappelle que si les ricains n'étaient pas là, vous seriez tous en Germanie, à parler de je ne sais quoi, à saluer je ne sais qui. Bien sûr les années ont passé, les fusils ont changé de mains, est-ce une raison pour oublier qu'un jour on en a eu besoin ? Un gars venu de Géorgie, qui se foutait pas mal de toi, est v'nu mourir en Normandie un matin où tu n'y étais pas. Bien sûr les années ont passé, on est devenus des copains, à l'amicale du fusillé, on dit qu'ils sont tombés pour rien. Mais quand même quoi, si les ricains n'étaient pas là, vous seriez tous en Germanie, à parler de je ne sais quoi, à saluer je ne sais qui.
Faites moins les malins là !

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