Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Shoot and Kill
Shoot and Kill
Publicité
Shoot and Kill
Archives
20 juin 2005

Garage Days, 2002, Alex Proyas, Australie

garage_days_group21Synopsis :
Les joies et les tracas d'un jeune groupe de rock à Sidney.
Oui, c'est tout.

Hé bien non, Alex Proyas n'a pas fait que des films sombres et désanchantés à l'atmosphère gothique et/ou futuriste. Entre The Crow, Dark City et I, Robot, il voulait se détendre un peu le bougre. En résulte donc Garage Days, un film sans prétention aucune. Juste du fun pour du fun. De plus, cela lui donne l'occasion d'expérimenter visuellement et une seule chose à dire : ça en jette grave !
En regardant les 20 premières minutes du film, on remarque immédiatement que Proyas n'a pas perdu ses habitudes de clippeur (tics qu'il avait dissimulé dans ses précédents travaux). Il y a cependant un point assez important qui nous permet de le différencier de toute cette vague de réalisateurs made in MTV : l'expérience. Tout est parfait, les arrêts sur image, les plans en slow-motion, les insertions de texte à l'écran, les SFX apportant un plus à la narration. Totale maîtrise. Il faut bien avouer que ça fait plaisir d'en prendre plein les yeux sans qu'on ait l'impression de regarder un film à travers un stroboscope. Formellement (et un peu niveau de l'ambiance, en moins glauque), on peut rapprocher le film de Trainspotting. Mais là où Danny Boyle tentait de stigmatiser les errances de la jeunesse des 80's/90's à Glascow, Proyas veut uniquement divertir. D'où l'intervention de sous intrigues à base de relations amoureuses. A la base, pour moi en tout cas, le principal intérêt du film reposait sur le fait que c'était la première fois que l'australien écrivait lui-même son scénario. On peut donc lui reprocher son manque d'ambition. Tous les clichés et les écueils inhérents au monde de la musique sont là (sex, drugs and rock'n'roll man), les situations sont convenues et le déroulement de l'histoire plutôt prévisible.
Mais on s'en fout ! C'est fun, c'est frais (et non pas vaux), le casting est impeccable (Brunoooooo !) et c'est bien le principal. On est pas là pour mater un Begman, merde alors. Le film est apparemment sorti en location l'année dernière, mais plus de nouvelles depuis. C'est déjà moche qu'il sorte en direct-to-video, alors si en plus il sombre dans l'oubli, où va le monde. Dans ton cul me dit-on. Oui, mais ça ne change rien au problème !

Trailer
Site officiel

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité