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Shoot and Kill
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Shoot and Kill
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20 juin 2005

Une Virée en Enfer (Joy Ride), 2001, John Dahl, USA

joy_rideSynopsis :
Après avoir récupéré son frère qui croupissait en prison, Lewis doit aller au New-Jersey pour passer prendre une amie (ouais c'est ce qu'on dit). Fuller, l'ex-détenu donc décide en chemin d'acheter une CB parce que c'est vraiment trop la classe une CB. Pour s'informer de la présence de la police sur la route mais surtout pour faire des canulars trop trop drôles. En plus c'est tout gluant un canular.
Malheureusement, tout le monde n'a pas le sens de l'humour aussi développé qu'eux.
Moralité : faut pas faire chier les routiers, surtout s'ils sont costauds.

Bon, ça a pas l'air folichon à première vue. Mais quand on sait qu'on a John Dahl derrière la caméra, on peut se dire que ça va le faire. Après tout, ses deux premiers films (Kiss Me Gain et Red Rock West) sont considérés comme des films noirs ultimes. Et en effet ,on voit tout de suite que l'on a pas à faire à un débutant. Ce qui est bien quand on a un réalisateur expérimenté sur un film à l'histoire rabâché, c'est qu'il peut la transcender pour en faire quelque chose de différent contrairement au tâcheron lambda qui s'évertuerait à refaire encore et encore le même film. Ca commence donc comme un film de djeuns avec musique de djeuns et acteurs/actrices canons pour que les djeuns puissent s'y identifier (sic). On a ainsi Paul Walker dans le rôle principal (remember Fast and Furious de Claude Lelouch) sur qui toutes les midinettes pourront fantasmer si jamais elles se font chier pendant le film. Il faut bien l'avouer, ça fout un peu les boules tout ça. Encore plus quand on voit Steve Zahn jouant les comiques, mais sans succès. Heureusement, à partir du moment où le mystérieux routier entre en scène, ça change du tout au tout.
Hop virage à 180° et ça fait plaisir. Surtout quand on a un gars qui s'acharne autant sur deux pauvres petits jeunes sans défense. Qu'il les défigure, ils feront moins les malins après. Suspense, retournements de situation et pause-pipi, John Dahl rebondit sur les codes inhérents au genre. Ici, on entend la voix du chauffeur, on sait qu'il existe, l'ennemi n'est pas un camion à caractère humain mais un humain à caractère camion. Ahah ! Et le temps que vous compreniez que ça ne veut rien dire, moi je serai déjà loin. 3, 2, 1, GO ! Mince je suis en chaussette. Tant pis. Lors de la dernière demi-heure du film, d'une intesité incroyable, le chauffeur est même en-dehors de son camion et fait du mal avec ses propres mains. Parce que bon, c'est bien facile de rouler sur un mec avec un 10 tonnes mais c'est pas tellement une preuve de courage. Corones ! Corones ! Cabron ! Tequila ! Torero ! Sombrero ! Gaspacho ! Ben comment on va cuire la viande alors si le gaz il est pas, oui bon ok...
La dernière demi-heure donc, stressante au possible, devrait figurer aux cours d'analyse de montage. Si, c'est vrai. Vous moquez pas mais j'en ai encore les aisselles qui transpirent, et c'est quand même pas mal chiant. Bon, je pourrais récupérer la sudation excessive, la faire filtrer et la mettre en bouteille pour gagner un peu de menue monnaie mais je suis un gros flemmard. Donc je mets en bouteille sans filtrer.

Moralité bis : la CB c'est bien, la Mastercard c'est mieux.

Trailer

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