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Shoot and Kill
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Shoot and Kill
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20 juin 2005

Dead Birds, 2004, Alex Turner, USA

deadbirds11Synopsis :
Après un braquage de banque assez violent, un groupe de soldats confédérés se cachent un moment dans une baraque entourée par un champ de maïs. C'est cool ils manqueront pas de pop-corn comme ça. Seulement, il y a des formes ectoplasmiques pas super gentilles qui vont venir les empêcher de finir la cuisson correctement.

Présenté dans la plupart des grands festivals fantastiques mondiaux (Toronto, San Sebastian, Sitges), le film jouit d'une assez bonne réputation. Le pitch est pas franchement original, il faut le dire sans avoir peur, on est grand, on est fort, on est beau, on a fait la guerre enfin pas moi mais je connais un gars dont le grand-père a été au Vietnam l'année dernière. Mais le fait que l'histoire se situe au 19ème siècle dans le far-west apporte un peu d'exotisme au genre. Pas de bananes malheureusement.
Avec un casting constitué de gueules connues du ciné indié US (Isaiah Washington, Mark Boone Junior) et une "star" (les guillemets sont là pour signaler que bon quand même faut pas exagérer) : Henry Thomas, on a de quoi espérer quelque chose de sympa. Et effectivement dès le début, on est dans le bain. On a le droit à un putain de braquage ne lésinant pas sur les effets gores (ahhhhhhhhhh) numériques (ohhhhhhhh).
Je me dis "yeah, allez là charclage during all ze movie" et ben non. C'est le piège. Il y a bien quelques scènes chocs pendant le film mais on a surtout le droit à du jump-scare plutôt efficace (oh que oui, brrrrrr). Classique mais ça marche.
Une question peut alors être posée : est-ce que le fait que les films qui sortent en direct-to-video soient supérieurs à leurs homonymes qui ont le droit à des sorties cinéma n'est peut-être pas aussi une des causes de la baisse de fréquentation des salles ? Quand on voit la trilogie Ginger Snaps, Cherry Falls, Shallow Ground ou Dead Birds, il y a de quoi être sceptique. Amis distributeurs, au boulot !

Trailer

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Commentaires
D
Quand je dis ciné indié je parle de cinéma indépendant, ça se dit surtout pour la musique en fait mais pourquoi pas dans ce cas ?<br /> Et pour jump-scare, tu en as bien compris le sens mais il ne faut pas prendre ce terme au sérieux, c'est juste histoire de caser un truc en anglais pour faire spécialiste. Ca existe pas vraiment.
T
C'est quoi le ciné indié ?<br /> Et du jump-scare c'est quand le film nous fait sursauter c'est çà ?
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